Police scientifique
La rénovation de la police scientifique
Dès 1982, LLR met au point des méthodes qui vont totalement rénover la police scientifique française, qui n’avait pas évolué depuis un demi-siècle. Pendant dix ans, il forme GRACIEUSEMENT près de 1500 enquêteurs de police et de gendarmerie. Ceux-ci apprennent notamment à ne pas polluer les scènes de crime et collecter correctement les indices microscopiques pour analyses ultérieures au microscope électronique.
LLR devient expert en criminalistique et par le biais de son laboratoire privé, le C.A.R.M.E, il traite plus de 1500 affaires criminelles, aussi bien pour le compte de magistrats que pour le F.B.I. ou la D.S.T. (service de contre-espionnage français).
Au milieu des années 80, le succès du C.A.R.M.E. est tel que le Ministère de l’Intérieur est contraint de rénover ses propres laboratoires en copiant purement et simplement les méthodes et techniques inventées par LLR. Pierre Joxe, alors ministre de l’Intérieur, dépense 26 millions d’Euros pour contrefaire les travaux du scientifique qui les offrait gratuitement à l’Etat français.
Mais la vraie raison est que le C.A.R.M.E. est réputé pour son indépendance et que des avocats et des familles de victimes lui confient de plus en plus d’affaires dans lesquelles l’Etat français est impliqué. Le Ribault est devenu un dangereux gêneur. Tout s’emballe. Il est censuré dans la presse et les médias, tandis que le ministère de l’Intérieur mène contre lui une campagne de désinformation et de diffamation.
L’Etat décide soudainement que les expertises criminelles doivent être confiées exclusivement aux services publics. Du jour au lendemain, les demandes cessent d’affluer vers le laboratoire de La Teste.
Le C.A.R.M.E. ne résiste pas à une telle offensive, il ferme ses portes en septembre 1991. Loïc Le Ribault est ruiné. Il porte plainte contre le ministère de l’Intérieur pour contrefaçon de brevet, plagiat, diffamation et concurrence déloyale.