Silicium Organique

1991. LLR tourne la page « police scientifique ».

Au cours de ses recherches sur les grains de sable, Le Ribault avait découvert que certaines solutions riches en silicium organique NATUREL possèdent des proprietées très intéressantes.

En 1982, il rencontre Norbert Duffaut, chimiste, qui a mis à jour les mêmes propriétés (…) en utilisant une autre famille de molécules de silicium organique. Ils marient leurs savoirs et leurs forces et travaillent ensemble, des années durant, essayant sans répit de perfectionner ces molécules.

En 1993, Duffaut est retrouvé mort, empoisonné dans son lit, et l’enquête conclut au suicide. Le Ribault reste seul, et remet l’ouvrage sur le métier.

L’année suivante il met au point un nouveau produit de la même famille que les précédents, mais BUVABLE et encore plus efficace, qu’il baptise « G5 ». Bon nombre de thérapeutes commencent à l’utiliser sur leurs patients.
A cette même époque, des responsables de laboratoires (…) proposent 1.500.000 Euros pour acheter les brevets (…). Furieux, le génial inventeur décide de publier ses résultats dans la presse le 8 octobre 1995 et immédiatement des milliers de personnes affluent pour se procurer le produit. (…)

Le Ribault fait sa valise et, le 18 mars 1996, s’envole vers les Caraïbes britanniques. Quelques mois plus tard, les gouvernements de la Dominique et d’Antigua & Barbuda accordent au G5 les agréments officiels (…).

Fin 1996, il rentre en France (…). Mais un mandat d’amener a été lancé contre lui sans qu’il en soit informé et il est incarcéré le 12 décembre, en dépit du fait que PAS UNE SEULE PLAINTE n’ait été déposée contre lui.

On le libère le 14 février 1997, contre l’avis du juge d’instruction. Il demeure soumis à un strict contrôle judiciaire et il lui est interdit de quitter le département de la Gironde. Il essaye vainement de comprendre l’acharnement dont il fait l’objet.

Deux mois plus tard, la police revient à la charge pour l’arrêter à nouveau, suite à un dossier monté de toutes pièces par la direction centrale de la police judiciaire.

Rappelons que Le Ribault ne s’est pas fait que des amis au Ministère de l’Intérieur quelques années plus tôt. Il a juste le temps de s’enfuir de France pour se réfugier en Belgique, puis au Luxembourg, puis dans l’île de Jesey, République d’Irlande, Suisse, Oman et enfin en Bretagne.