La mort de Lady Di
Loïc Le Ribault n’a pas participé à cette affaire, mais soulève ici quelques questions sur le sujet :

Pourquoi tant de temps perdu ?

  • L’état des lieux et l’intervention des T.I.C. (Techniciens de Scènes de Crime) de la gendarmerie ont forcément été enregistrés par caméscope. La bande est-elle visible ?
  • Des photographies des lieux et des vues détaillées des traces sur le véhicule et sur les lieux ont forcément été réalisées. Sont-elles visibles ?
  • On sait qu’une des hypothèses envisagées est la projection d’une grenade aveuglante devant la Mercédès. Une telle arme laisse de nombreuses traces. Elles sont faciles à détecter et à identifier.
    • Une exploration laser du tunnel a-t-elle été réalisée ?
    • La recherche de particules métalliques et de résidus de poudre a-t-elle été faite dans le tunnel (cette recherche pourrait encore être réalisée) ?
    • Cette même recherche a-t-elle été faite sur l’avant de la Mercédès (débris de pare-brise, calandre, etc.) et sur les pneus du véhicule ?
    • Quelle est la nature de toutes les microparticules et particules relevées sur l’avant de la voiture ?
  • Il semblerait qu’une Fiat Uno ait été impliquée dans l’accident, et qu’en tout cas on dispose de fragments de peinture supposés appartenir à un véhicule de ce type.
    • Quelqu’un a-t-il songé à vérifier que ces fragments de peinture appartiennent bien à une Fiat Uno?
    • Tous les fabricants de voiture ont-ils été interrogés sur la composition des peintures qu’ils emploient (ou employaient) ?
    • A-t-on recherché sur ces fragments de peinture des éléments exogènes (poussières, argiles, etc.) permettant de définir d’où venait cette voiture (environnement, type de garage, etc.) ?
  • Quelle(s) sorte(s) exacte(s) d’alcool et de drogue (si alcool et drogue il y avait) le chauffeur avait-il dans le sang ?
  • Les échantillons de sang ont-ils été conservés ?
  • Quel était son contenu stomacal ?
  • A-t-il été conservé ?
  • Dans les deux cas, les prélèvements ont-ils été séparés en deux fractions, l’une pour analyse immédiate et l’autre conservée intacte pour contre-expertise éventuelle ?
  • Dans quelles conditions sont-ils conservés ?
  • Quelle était la vitesse exacte du véhicule au moment des faits (facile à déterminer avec ou sans la collaboration des établissements Mercédès) ?
  • Y a-t-il des traces de freinage au sol ?
  • Si oui, quel est leur tracé (en ce cas, il existe forcément un relevé précis et des photos) ?
  • Le juge donnerait-il l’autorisation à des experts représentant les victimes :
    • d’explorer méticuleusement le véhicule ?
    • d’avoir accès à toutes les pièces du dossier (en vérifiant soigneusement les cotes) ?
    • de vérifier le cahier de laboratoire de l’I.R.C.G.N. (où, selon la loi, toutes les expertises doivent être répertoriées et référencées dans l’ordre chronologique) ?
    • de vérifier que l’intégralité des scellés est conservée, et en particulier les vêtements des victimes ?

Et beaucoup d’autres questions auxquelles les experts devraient pouvoir répondre, mais que Loïc Le Ribault ne peux formuler, faute de connaissance du dossier…

Preuves à l’appui, Le Ribault a démontré que la police, la gendarmerie et la magistrature françaises étaient capables de falsifier les dossiers criminelles, en particulier lorsqu’il s’agit d’affaires dites d’Etat.

Or :

A l’évidence, l’affaire Diana est une affaire d’Etat ;
Celle-ci a été confiée à la gendarmerie, c’est-à-dire à l’armée. Dans son laboratoire de l’I.R.C.G.N. (Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale) de Rosny-Sous-Bois, celle-ci utilise pour effectuer la microanalyse un microscope électronique à balayage (Scanning Electron Microscope = SEM) de marque Cambridge. Celui-ci est spécialement équipé pour réaliser des analyses de peintures, et surtout de résidus de tir et de particules de poudre (notamment recherche et comparaison des éléments Pb, Sn, S). Cet appareil était celui de Loïc Le Ribault et appartenait au Carme-Bretagne.

Etant à l’origine de l’introduction en France de la microanalyse en criminalistique, et ayant formé ou informé les gendarmes sur ce point durant huit ans, LLR est mieux placé que quiconque pour savoir que les résultats dans une affaire comme celle de Diana auraient dû être fournis au maximum un mois après les faits.